Libre ! Un plan en 4 étapes
Ou comment profiter du néant pour se sentir revivre créativement
À la minute où j’ai décidé de ne plus m’enfermer dans un rythme de création précis, en m’accordant toute la liberté du monde en termes de forme comme de fond, j’ai ressenti quelque chose de semblable à ma première journée officielle en tant qu’entrepreneure. Et non, ça n’a pas été agréable.
J’avais l’impression d’être en haut d’une falaise. Un pas de plus, et je tombe.
De quelle hauteur ? Aucune idée.
Pour atterrir où ? Impossible à savoir.
D’un côté, avoir un cadre me permettait d’avancer en confiance au quotidien... jusqu’à ce que ça devienne clairement un obstacle.
De l’autre, trop de liberté me faisait perdre mes repères. Je me sentais comme déracinée, désancrée.
Alors, comment trouver le juste milieu ?
Je ne serais pas moi si je n’avais pas un plan pour ça !
Au programme :
1 - Retirer mes étiquettes, à commencer par celle de mon métier.
C’est le truc dans lequel on peut facilement se perdre lorsqu’on communique sur internet. Il est de bon ton de caser partout ses qualifications, d’avoir une bio Instagram qui réussisse à capturer ce que l’on fait, ce que l’on offre au monde... en sachant pertinemment qu’elle ne transmettra jamais la complexité, la nuance de ce que l’on a vraiment à offrir, de qui l’on est.
Pour m’autoriser à faire ce que je veux, comme je veux, je dois déjà m’autoriser à retirer les étiquettes qui m’enferment ou à minima me maintiennent dans une case.
Oui, je suis coach et mentor et auteure et et et... mais ce ne sont que des parties de moi.
2 - (Re)Découvrir qui je suis vraiment et ce que je désire vraiment lorsque personne ne regarde.
Exprimer qui l’on est dans toutes les parts de son activité, ça implique de savoir qui l’on est, ce que l’on veut... vraiment.
À ce stade, j’ai besoin de faire le point sur qui je suis devenue ces dernières années pour ne pas rester enfermée dans une expression de moi-même qui correspond à une version qui n’est plus d’actualité.
3- Vivre offline, comme je l’entends, et plus précisément, ajouter de la vie, du fun, de la légèreté dans mon quotidien.
Le point précédent me mène ici. Plus de fun et de légèreté ont le pouvoir de déblayer le chemin vers soi-même, et ça tombe bien : ça correspond justement à ce que je désire. Entre autres : plus de musique et de danse au quotidien ! *monte le son et se lève pour danser*
4 - M’autoriser à ne pas chercher à être utile dès que je m’exprime en ligne.
Je m’accorde le droit d’être, tout simplement. De partager ce que je désire. That’s it.
Toute existence est utile. Toute expression est utile. Ne l’oublie jamais.
Sur ce, je file faire précisément ça.
Et je nous souhaite de nous sentir libres de danser et chanter avec la liberté de Jonathan Richman :
Ta mission si tu l’acceptes
Crée ton propre plan de libération personnelle. Maintenant ! Ça fait du bien je t’assure.